Bol disco

Bol disco
© Photo B. Reverdy Graphiste M. Safatly

jeudi 4 décembre 2014

Où trouver nos livres 2 (Benelux)


Ces libraires ont commandé au moins une fois nos titres et peuvent les recommander. Merci à eux.



 
Librairie Du Centre B492 Aywaille
Librairie Croisy 6600 Bastogne
Thema Battice 4651 Battice
Thema Hyperlibrairie 4100 Boncelles
Cook & Book 1200 Bruxelles
Filigranes 1040 Bruxelles
Joli Mai 1060 Bruxelles
Tropismes 1060 Bruxelles
Librairie Molière 6000 Charleroi
La Dérive - Huy 4500 Huy
Ptyx 1050 Ixelles
librairie Entre Temps 4000 Liège
Librairie Pax 4000 Liège
Livre aux trésors B400 Liège
Librairie Ernster L135 Luxembourg
Au fil d'Ariane 4960 Malmedy
Librairie Scientia B7000 Mons
Librairie Point Virgule B-5000 Namur

mardi 28 octobre 2014

Neil Young renoue avec l’orchestre

« A Man Needs a Maid » et « There’s a World » constituèrent à leur époque une rupture dans la carrière de Neil Young, qui avait recours pour la première fois à un orchestre symphonique, confiant les arrangements à Jack Nitzsche.

Pour son nouvel album (Storytone) à paraître le 3 novembre, Neil Young propose dix nouvelles compositions avec orchestre de soixante à quatre-vingt-dix musiciens. Pour ceux qui craignent la grandiloquence, la version Deluxe offrira les chansons dans leur plus simple appareil.


La déjà fameuse « Who’s Gonna Stand Up? » est écoutable ici


Si vous avez aimé ceci, vous aimerez peut-être : Neil Young découvre les arrangements symphoniques de sa chanson « A Man Needs a Maid »

samedi 25 octobre 2014

La télévision française entre partout comme dans un moulin

Enregistré à Dorking (Rhino Studio, aujourd’hui Pippbrook Mill) en décembre 1981 ou janvier 1982 et diffusé le 21 mars 1982 sur TF1 dans l’émission Megahertz, « The Figurehead » en version de rodage.

https://www.youtube.com/watch?v=AB9ZVtZL6Bg

Après une courte série de concerts s’achevant le 3 décembre 1981, le groupe enchaîne :
« Sans prendre le temps de souffler un peu, Smith retrouve dès le lendemain les chemins des studios pour coucher sur bande ce qui devint le chant du cygne d’une première période intense et quasiment incessante depuis la sortie du premier album en 1979 (...) »
Philippe Gonin, The Cure Pornography, p. 16
 « J’avais écrit quelques idées pour de nouvelles chansons et, après le 3 décembre, je suis entré dans ce studio appelé The Windmill quelque part dans le Surrey. Puis Lol est venu et a fait quelques parties de batterie, puis est venu Simon. (...) Nous avons terminé presque toutes les démos en à peu près six jours et elles étaient excellentes. »
Barbarian, S. Sutherland & R. Smith, Ten Imaginary Years, p. 54





mardi 16 septembre 2014

Où trouver nos livres (par ordre alphabétique des villes de France métropolitaine)


La Bédérie 13100 Aix-en-Provence
Librairie de Provence 13100 Aix-en-Provence
Stéphane Hun - Pages d'encre suite 80000 Amiens
Librairie MCL 16000 Angoulême
Actes-Sud 13200 Arles
La Grand Librairie 62000 Arras
Librairie du Tiers-Temps 07200 Aubenas
Les Petits Papiers 32000 Auch
Le Migou 32000 Auch
Bazoom 56400 Auray
Obliques 89000 Auxerre
Librairie Forum 25000 Besançon
Il était une fois 63160 Billom
Comptines 33000 Bordeaux
La machine à lire 33000 Bordeaux
Librairie Olympique 33000 Bordeaux
Mollat 33080 Bordeaux
Dialogues 29200 Brest
La petite librairie 29200 Brest
Librairie de l'horloge 84200 Carpentras
Un livre sur l'étagère 35220 Châteaubourg
M'lire Anjou 53200 Chateau-Gontier
La très petite librairie 44190 Clisson
La Balançoire 26400 Crest
La Ruelle 04000 Digne les Bains
La Carline 04300 Forcalquier
Le Garage L. 04300 Forcalquier
Au coin des mots passants 05000 Gap
Davagnier 05003 Gap
La Loupiote 05000 Gap
Aux vents des mots 13120 Gardanne
Les modernes 38000 Grenoble
Le Square 38000 Grenoble
Esprit Large 44350 Guérande
Vincenti - Urscheller 67500 Haguenau
Italiques 59260 Hellemes Lille
Mag Presse du Puits Ferré 56700 Hennebont
Voyelles 44410 Herbignac
Envie de Lire 94200 Ivry-sur-Seine
Au détour d'une page 35150 Janzé
Au poivre d'Âne- La Ciotat 13600 La Ciotat
Les Saisons 17000 La Rochelle
Agora 85000 La Roche-sur-Yon
Librairie jeux bouquine 53000 Laval
M'Lire 53000 Laval
Tison 43400 Le Chambon-sur-lignon
L'Herbe entre les dalles 72000 Le Mans
Librairie BD + Café 59000 Lille
Le Bateau Livre 59000 Lille
Anecdotes 87000 Limoges
Page et Plume 87000 Limoges
Le Furet du Nord 59160 Lomme
Le Bal des ardents 69001 Lyon
Musicalame 69001 Lyon
Expérience 69002 Lyon
Passages 69002 Lyon
Librairie du Tramway 69003 Lyon
Les Yeux dans les arbres 69004 Lyon
Vivement dimanche 69004 Lyon
Decitre 104 69008 Lyon
Au bonheur des ogres 69009 Lyon
Le Cadran lunaire 71000 Mâcon
Maupetit 13000 Marseille
L'odeur du temps 13001 Marseille
Le Lièvre de Mars 13001 Marseille
La salle des machines 13003 Marseille
La réserve à bulles 13006 Marseille
Librairie du Mucem 13002 Marseille
Librairie Prado-Paradis 13008 Marseille
Ecosphère 77400 Marne-la-Vallée
Matoulu 79500 Melle
La Femme Renarde 82000 Montauban
Nouvelle Librairie Baume 26200 Montélimar
Sauramps 34967 Montpellier
Folies d'encre - Montreuil 93100 Montreuil-sous-Bois
47° Nord 68100 Mulhouse
Gribouille 56190 Muzillac
L'Autre Rive 54000 Nancy
Le Hall du livre 54000 Nancy
Aladin 44000 Nantes
Librairie Café Les Bien-Aimés 44000 Nantes
Coiffard 44000 Nantes
Durance 44000 Nantes
La mystérieuse librairie nantaise 44000 Nantes
Librairie des Machines de l'île 44000 Nantes
Librairie du Hangar À Bananes 44200 Nantes
Vent d'Ouest 44000 Nantes
Librairie des Halles 79000 Niort
L'Orange Bleue 84100 Orange
Les Temps Modernes 45000 Orléans
Parallèles 75001 Paris
Texture 75001 Paris
Le Thé des écrivains 75003 Paris
Boulinier 75006 Paris
L'Écume des pages 75006 Paris
Un regard moderne 75006 Paris
L'atelier 9 75009 Paris
EURL FUMETTI 75009 Paris
Erasmus 75010 Paris
La Nouvelle Invite 75010 Paris
L'Ouvre-Boîte 75010 Paris
Philippe le libraire 75010 Paris
Imagigraphe 75011 Paris
L'iris noir 75011 Paris
La Friche 75011 Paris
La Manœuvre 75011 Paris
La rubrique à bulles 75011 Paris
Page 189 75011 Paris
Atout-Livre 75012 Paris
Jonas 75013 Paris
Le Livre écarlate 75014 Paris
Librairie le caniveau 75017 Paris
Forum Harmonia Mundi - Cité de la Musique 75019 Paris
Le 104 75019 Paris
Les buveurs d'encre 75019 Paris
MK2 quai de Loire 75019 Paris
L'atelier d'en face 75020 Paris
Le Monte-en-l'air 75020 Paris
Merle moqueur 75020 Paris
Espace Culturel Leclerc 64000 Pau
La Belle Aventure 86000 Poitiers
GIBERT Poitiers 86000 Poitiers
Librairie Lafontaine 07000 Privas
La cour des miracles 35000 Rennes
La courte échelle 35000 Rennes
Le Failler 35000 Rennes
Espace Culturel Rezé - Atout-Sud 44406 Rezé Cedex
Les Saisons 17000 La Rochelle
La Maison du livre 12000 Rodez
Librairie des Cordeliers 26100 Romans-sur-Isère
L'Armitière 76000 Rouen
Les Mondes magiques 76000 Rouen
Dédicaces 92500 Rueil-Malmaison
L'étrange rendez-vous 42000 St-Étienne
L'embarcadère 44600 St-Nazaire
Librairie des 5 Continents 26130 St-Paul-3-Châteaux
Voyage au bout de la nuit 13210 St-Rémy de Provence
Peiro Caillaud 17100 Saintes
Des livres et vous 32120 Sarrant
Totem 67300 Schiltigheim
Chapitre 8 67000 Strasbourg
Librairie de la Presqu'île 67100 Strasbourg
Librairie Internationale Kléber 67000 Strasbourg
Quai des brumes 67000 Strasbourg
Georges 33400 Talence
Ombres Blanches 31000 Toulouse
Terres de Légendes 31000 Toulouse
Le Livre 37000 Tours
Chantepages 19000 Tulle
L'Odyssée 44330 Vallet
Vaux livres 77000 Vaux le Pénil
Lise&moi 44120 Vertou
Les Lucioles 38200 Vienne
Millepages 94300 Vincennes
L'Armitière 76190 Yvetot

À paraître en 2015

La collection Discogonie s’enrichira de nouvelles parutions en 2015 :

Michel Delville s’attèle à OK Computer de Radiohead ;







© Thierry Tourmel
Philippe Gonin récidive avec le Rock Bottom de Robert Wyatt !












Précisions à suivre...

dimanche 7 septembre 2014

Philippe Gonin en dédicace à Nancy

Philippe Gonin - DR
Dans le cadre des Sciences sur la place, samedi 13 septembre de 10h à 18h, Philippe Gonin dédicacera The Cure Pornography parmi d’autres de ses ouvrages. Une occasion de rencontre et de discussion autour de cet album cultissime.

Place de la Carrière - Nancy
(Première tente depuis la porte Héré)

jeudi 5 juin 2014

Neil Young découvre les arrangements symphoniques de sa chanson "A Man Needs a Maid"

Jack Nitzsche a arrangé l’accompagnement symphonique de A Man Needs a Maid
C’est vraisemblablement la première prise, peut-être pas celle retenue sur l’album.

http://www.dailymotion.com/video/xwa96s

Vidéo que vous pouvez retrouver dans le "Archives volume 1"

samedi 17 mai 2014

Rencontre sonorisée autour de "The Cure Pornography" à Lyon

Lundi 26 mai au Bal des ardents, la plus belle librairie lyonnaise, Philippe Gonin assurera l'ambiance sonore pour évoquer le toujours brûlant quatrième opus de The Cure.
Rendez-vous à 19 heures, ignifugé comme il convient.

ACCES :

La librairie Le Bal des Ardents est située sur la Presqu'île, entre la Place des Terreaux (métro Hôtel-de-Ville) et les Cordeliers (métro Cordeliers).


Le Bal des ardents
17, rue Neuve 
69001 Lyon
04.72.98.83.36



mardi 13 mai 2014

Phil Thornalley répond aux questions de Philippe Gonin sur l’enregistrement de "Pornography"

Phil Thornalley ©Julian Anderson 2011
Voici la teneur d’une partie des échanges entre Philippe Gonin, auteur de The Cure Pornography et Phil Thornalley, le producteur de l’album. Pour la version française, on vous renvoie au livre.


Philippe Gonin - The drums in the song Pornography were mixed in a different way than in the other songs : why did you choose to compressed them in only one channel ?
Was it a loop or did Tolhurst played the entire piece ?


Phil Thornalley - Lol Tolhurst played the entire piece. He had a very solid and consistent feel. Like a loop. But better. The drums were mixed that way (in one channel) to create more space for the other more artistic elements to be clearly heard. Plus it's a bit like a Beatles mix!

PG -You were Steve Lillywhite’s assistant just before this album : did Lillywhite’s way of recording drums inspire you for Tolhurst’s drumming ? Lol said that he recorded in a pretty huge piece at RAK Studios… (This question after reading this in a book : "On Peter Gabriel 3, the drums parts played by Phil Collins are recorded in a barn, with microphones placed far from the instrument. The sound is then compressed to give it an explosive character, and treated with a noise gate to reduce in a abrupt way the effect of delay engendered by it compression. This sound is also used by Lillywhite on the other records, as the album War by U2." (in Albin Zaks The Poetics of rocks)

PT - Yes. Steve Lillywhite was an inspirational producer for me. He who showed me the technique of realising the potential of a room's colour and ambience to make the tracks more exciting, more surreal, more interesting and generally more over the top and aggressive. Basically compress the ambience mic to suck up all the 'real' sound of a drummer. Loud. Noisy. Not pretty.


PG - I think that the mixing was very important in this album : did you use effects during the recording (for the voice for example) or during the mix ?

PT - Generally I was taught by my mentors to record the 'effects' - be they limiters, echo, delays or whatever. It's a far more immediate process. Is there a vibe happening? Yes? Record that. Don't wait for two weeks later and think the vibe will come back. It's music. It's magic. It's a mystery. Try and capture that 'right now' feeling.

PG - So all the drums and guitars and keyboards would be recorded with the studio tools of compression, occasional noise gates and reverb. The bass and guitars would be recorded with their effects pedals. Chorus, Delay, Flange etc.

PT - However for the vocals alone the processing was done in the mix. Eventide Harmonizer. EMT echo plate (Gold and Silver Plates). Tape delay. Although I would have recorded the compression to tape. I love compression...The key ingredient after a great song and a great performance.

PG - How many days did you work (recording + mixing) on this album ?

PT - 3 weeks I think.

PG - It seems that there's two drummers on The Hanging Garden : did Tolhurst overdubbed his own drumming or is there two players playing at the same time ?

PT - I remember that the band recorded the track together and then Simon and Lol each played Floor Tom overdubs. Plus we double-tracked Simon's Rickenbacker Bass. All done in a day. The band were unconventional in many ways but as a well-rehearsed unit they were entirely conventional.
Thornalley aux manettes 1982

samedi 19 avril 2014

Christophe Pirenne invité de Marc Ysaÿe sur Classic 21


Dimanche 27 avril, Christophe Pirenne sera l'invité de l'émission "Les classiques" animée par Marc Ysaÿe sur la radio Classic21.
Ils parleront bien entendu de son livre Neil Young Harvest consacré à l'album mythique du Loner.
Rendez-vous de 11h à midi sur le player de Classic 21.

mardi 1 avril 2014

Discogonie a fait son coming out sur les ondes FM dans Rockoscopie

Le 30 mars, alors que vous écoutiez avec lassitude les commentateurs commentant les commentaires des conseillers en communication, j’essayais de me faire remplacer au plus vite au micro par mes auteurs, Philippe Gonin et Christophe Pirenne. Qu’ils en soient remerciés, car même par téléphone, ils sont bien plus radiogéniques.

Rockoscopie est présentée par David Taugis sur Judaïques FM un dimanche sur deux, de 21h05 à 22h.
David Taugis

vendredi 21 mars 2014

Neil Young : l’autobiographie par la bande (d’arrêt d'urgence)

Neil Young sort d'enregistrer son prochain disque : "The Letter Home".

Les éditions Blue Rider Press annoncent dans leur catalogue Automne 2014 (page 79) la parution en anglais du deuxième volume de l’autobiographie de Neil Young (la traduction viendra probablement chez Bob Laffont l’an prochain). C'est pour octobre :

http://booksellers.penguin.com/static/pdf/duttongotham-fall14.pdf

On a peine à croire que le titre indiqué soit définitif (Special Deluxe sur la page en question). Il sera également disponible en e-book.

Voici la présentation en V.O. :
Quirky, unique, and wonderfully candid, Neil Young’s extraordinary reminiscences are written in the compelling and accessible style we have come to expect from the celebrated musician. Following the tremendous success of Waging Heavy Peace, Young returns with more unforgettable stories about his six decades in the music business—but this is not your average rocker biography. He centers this new work on one of his life’s passions: cars. Through the framework of all the cars he’s owned throughout his life, Young discusses his dedication to clean energy and his recent awareness of the negative environmental impact of his past cars, and explores how his memories are attached to and carried in objects.
Waging Heavy Peace was acclaimed worldwide for the power and humor in Young’s prose; as in that earlier work, Young contemplates the world of the soul and spirit in his singular voice. Illustrated with original sketches and tracings throughout, Special Deluxe is an eclectic amalgam of memories, artwork, and political ponderings from one of the most genuine and enigmatic artists of our time.
 On voit là que ça va surtout parler bagnoles.

mardi 4 mars 2014

Philippe Gonin en conférence/débat le 20 mars à Dijon

 


À la MSH de Dijon, en duo avec David Looseley, de l’université de LeedsPhilippe Gonin interviendra autour de son livre The Cure Pornography :
Si l’œuvre musicale rock est d’abord définie comme un objet enregistré, il devient évident qu’il importe en premier lieu de tenter de percer le mystère de la production sonore. Au-delà de la composition même de la structure des chansons, un disque, c’est un son. Il convient donc de se poser la question du comment tel son a été produit, quels effets, quelles manipulations de studio ont été réalisées. Quelles volontés et quels hasard ont conduit à ce résultat que l’on considère comme l’œuvre. C’est à ces questions que tente de répondre cette conférence à travers l’exemple d’un groupe, The Cure et de l’un de leurs albums phare : Pornography. Publié en 1982, Pornography est le premier sommet d’une œuvre discographique qui vient couronner une première période marquée par les trois albums (Seventeen Seconds, Faith, Pornography) que l’on nomme la trilogie glacée. L’analyse de Philippe Gonin s’appuie sur des archives (démos et bootlegs), mais aussi sur le témoignage exclusif du producteur de l’album : Phil Thornalley.
Amphithéatre de la MSH de 14h à 17h
http://msh-dijon.u-bourgogne.fr/toute-lactualite/actualites-internes/503-histoire-du-rock-regards-franco-britannique-conference-debat-2003.html

jeudi 13 février 2014

Le prodige du son de pierre et de glace

Phil Thornalley, 21 ans, à la table de mixage
du studio RAK, pendant une séance
d'enregistrement de Pornography
Photo : DR
En 1982, Phil Thornalley n’avait encore été qu’assistant et n’avait jamais produit d’album. Pornography allait être son coup d’essai mais aussi un coup de maître. Car ce qui fait la force de Pornography aujourd’hui, au-delà de la musique de The Cure, c’est cette atmosphère de fin du monde, ce mur de son qui fit entrevoir « Phil Spector en enfer » à un critique britannique.
Thornalley avoue sans détour ne pas avoir su grand-chose de la musique du groupe au moment où il fut pressenti. Il ne connaissait que « Killing an Arab » et considéra d’abord le groupe comme un client de plus.
« Un jour, je travaillais avec un chanteur grand public, le lendemain avec un orchestre, et puis avec The Cure pendant les trois semaines suivantes.
Je ne faisais que mon travail. Je ne connaissais pas du tout la carrière du groupe, mais peut-être que c’était mieux comme ça, parce que je pouvais me faire ma propre idée. J’avais beaucoup appris aux côtés de Mike Most et de Steve Lillywhite qui ont une approche un peu plus agressive. Ils essayaient de donner de la chaleur au son, et non pas un côté austère. »


Phillipe Gonin, The Cure Pornography, page 24

mardi 4 février 2014

Un an avant la sortie de Harvest, "Old Man" en concert acoustique

Début janvier 1971, Neil Young entame une tournée solo et acoustique (on ne disait par encore 'unplgged') intitulé "Journey through the Past". Il vient de composer Old Man et l'enregistrera pour Harvest à la fin du mois. On l'entend ici au Massey Hall de Toronto.





Les images ont été filmées 3 jours après, au Shakespeare Theatre à Stratford, Connecticut, par Wim van der Linden,
 et postsynchronisées avec le son du Massey Hall pour une diffusion à la télévision allemande en 1972.







vendredi 31 janvier 2014

One Hundred Years dans les archives INA

« Du côté des guitares, si Robert Smith a parfois affirmé n’avoir utilisé que la Fender Bass VI, Thornalley ne se souvient pas l’avoir vu avec et affirme au contraire qu’il a pour l’essentiel utilisé sa Fender Jazzmaster et une Ovation électrique 16. Il est vrai que peu de sons de guitare sonnent comme celui d’une Bass VI sur cet album (c’est en tous les cas bien plus flagrant dans Disintegration par exemple). Les vidéos enregistrées notamment pour la télévision française après la sortie de l’album montrent quoi qu’il en soit Smith avec une Jazzmaster. »
Philippe Gonin, The Cure Pornography, page 28, éditions Densité 2014

jeudi 30 janvier 2014

Dos, premières et quatrièmes de couverture



Les deux premiers volumes de la collection Discogonie : Neil Young Harvest de Christophe Pirenne et The Cure Pornography de Philippe Gonin

vendredi 24 janvier 2014

Impression des couvertures chez SAIG

La Société des ateliers et imprimeries graphiques (SAIG) est à voir sur Dailymotion

Nous n'avons pas poussé jusqu'à faire composer l'intérieur par la Société des ateliers et imprimeries graphiques, mais les couvertures ont été bichonnées sur la bonne vieille Heidelberg.

Les premières bonnes feuilles à la lumière de la Heildelberg




dimanche 5 janvier 2014

Quelques questions à Philippe Gonin, auteur de The Cure Pornography


Philippe Gonin – Droits réservés

Qu’est-ce qui vous a amené à choisir Pornography en particulier ?
Les quatre premiers albums de Cure et en particulier ceux de la trilogie « glacée » (Seventeen Seconds, Faith et Pornography) sont parmi les meilleurs du groupe. Sombres, parfois âpres… ils restent pour moi (avec le recul des années) ceux que j’écoute aujourd’hui le plus volontiers (avec The Head on The Door et Disintegration). Ils ont quelque chose d’intemporel…
Pornography est le second album que j’ai acheté d’eux (le premier était Faith)… J’étais (et suis toujours) fan du Floyd et j’avais entendu dans une boutique de disques d’occase Seventeen Seconds. J’ai cru y retrouver (avec ma connaissance à l’époque de tout un tas de musique et d'albums) des atmosphères floydiennes… celui des années 1968-1970… Je suis devenu « curiste » avec cet album.

Comment vous êtes-vous approprié la ligne éditoriale de la collection ?
Facilement au moment de l’élaboration du projet, plus difficilement au moment de la rédaction. Tant de choses à dire et en même temps conserver une distance. Il ne me fallait surtout pas écrire un livre de fan mais quelque chose qui puisse décrypter la démarche créatrice… Comment on fait un album ? et comment a été réalisé celui-ci ?


Vers quelles sources vous êtes-vous tourné pour recueillir vos informations, dont certaines sont inédites ?
Dans le domaine du rock, il y a désormais des sources et des études universitaires (souvent anglo américaines d’ailleurs) qui conceptualisent l’étude des “popular music” qu’on appelle chez nous (le terme est affreux) les « musiques actuelles »… Il est vrai qu’en France, ce domaine de recherches est aujourd’hui encore envahi par les sociologues et que (pour le rock au moins) peu d’études de types analytiques et musicologiques existent (l’analyse des musiques actuelles reste encore, méthodologiquement parlant, un domaine en friche). Il y a dans ce bouquin quelques pistes qui montrent vers quoi on peut se diriger (notamment les outils informatiques). Très modestement bien entendu car il ne s’agissait pas de faire un ouvrage universitaire.
Les autres sources restent la presse musicale (dont il faut parfois prendre les infos avec du recul), les critiques de disques qui permettent de mesurer l’impact d’un groupe ou d’un album dans son contexte historique et, les « témoins ». Ici, celui de Phil Thornalley, le producteur. Les membres de Cure n’ont pas été interrogés… Non qu’ils soient inaccessibles mais il faut parfois un temps très très (trop) long pour les atteindre…

Que reste-t-il d’un tel album quand on l'a étudié sous toutes les coutures pendant des mois ?
Avec Pornography ? Tout. Cet album est d’une telle richesse que l’étudier sous toutes les coutures a au contraire redynamisé mon écoute en m’obligeant à aller chercher des choses que, honnêtement, je n’avais pas entendues jusque là ou plus exactement pas consciemment analysées.

Avez-vous des souvenirs de The Cure en concert ?
Plein ! C'est d’ailleurs le premier groupe que je suis allé voir en concert. C’était le 5 juin 1982 au Palais d’Hiver à Lyon. Je me souviens que dans un pogo sur Primary m’être pris une canette sur la tête… Moment très fort pour moi (premier concert !) pour un groupe en délisquescence ce que, bien entendu, je ne savais pas.
J’ai vu le groupe une bonne dizaine de fois par la suite et garde précieusement un ticket de concert dédicacé par le groupe de la tournée The Top (avec Thornalley à la basse !). Je les ai vus pour la dernière fois en 2005 je crois… (peut-être 2002, c’était une tournée Europe 2 avec quantité d’autres groupes…)

Où sont vos vieilles cassettes ?
Chez moi ! ainsi que les albums en vinyle et les 45 tours (Killing an Arab, A Forest… Primary en maxi et Charlotte Sometimes – celui de 81, pas la réédition de 86) et quelques raretés (le flexipop avec la première version de Lament. Sans compter les pirates achetés sous le manteau à l’époque… J’avais un copain qui trafiquait dans ce business. Je garde précieusement (je l’ai numérisée d’ailleurs) le pirate du concert du 5 juin 82… Pour l’anecdote, c’est mon ami qui enregistrait, aidé par une fille qui quelques années plus tard allait devenir la bassiste de mon groupe…

samedi 4 janvier 2014

Quelques questions à Christophe Pirenne, auteur de Neil Young Harvest

Qu’est-ce qui vous a amené à choisir cet album, Harvest, en particulier ?

La volonté de découvrir. Je ne suis pas un fan historique de Neil Young et je n’avais fait que l’effleurer dans l’Histoire du rock que j’ai publiée chez Fayard. C’était donc pour moi l’occasion de me pencher sur un artiste que je connaissais mal, mais dont les « maladresses » me fascinent. Pour un musicologue, envisager les œuvres de quelqu’un qui chante à moitié juste et joue de la guitare de façon approximative, a quelque chose de perturbant. Rien n’est académique et pourtant, quelle grande Musique !
Les amateurs de littérature ont eu le même problème avec son autobiographie. Ce n’est pas très bien écrit, cela part dans tous les sens, mais une fois qu’on a commencé la lecture, il est impossible de s’en détacher.

Comment vous êtes-vous approprié la ligne éditoriale de la collection ?

Plutôt facilement. Le format du disque rock s’y prête plutôt bien. Le livre suit un peu le parcours d’un amateur qui, en 1972, entrait dans un magasin de disque et découvrait le nouvel opus de Neil Young. Prendre la pochette en main, la retourner, l’ouvrir, regarder le contenu, décrypter les crédits puis rentrer chez soi, s’installer, mettre l’aiguille de son tourne disque au début de la face A et découvrir l’œuvre plage après plage en se demandant pourquoi ces chansons sont si touchantes. C’est un peu le plan « naturel » du livre.

Vers quelles sources vous êtes-vous tourné pour recueillir vos informations ? Tenez-vous de l’inédit ?
La bibliographie consacrée à Neil Young est déjà considérable, en anglais du moins. Si l’on y ajoute les articles parus à l’époque et dans les décennies qui ont suivi ainsi que les sites internet qui lui sont consacré, on arrive à un corpus colossal. Mais comme toujours, même face à des albums au sujet desquels tout semble avoir été écrit, il y a quelques creux. Presque personne ne décrit la musique alors que c’est, me semble-t-il, la première chose qui nous touche chez un auteur-compositeur-interprète. La chronologie précise des faits présentait aussi quelques contradictions que j’ai tenté de corriger.

Que reste-t-il d’un tel album quand on l’a étudié sous toutes les coutures pendant des mois ?

Il en reste tout ce que l’on sait difficilement expliquer mais qui est peut-être le plus précieux. Il en reste toutes ces choses que les mots ne nous permettent que de frôler. J’espère avoir pu faire passer cette fragilité, cette musicalité qui va au-delà des notes, cette maladresse touchante qui fait que Harvest est un album magnifique. J’aimais ce disque. Aujourd’hui je l’adore.

Avez-vous des souvenirs de Neil Young en concert ?

Peu. Je ne l’ai vu que deux fois. L’une durant mon adolescence. C’était un concert très bruitiste qui m’avait laissé une impression plutôt désagréable et des bourdonnements d’oreilles qui ont duré plusieurs jours. L’autre, plus récemment, en festival. Leur manière d’occuper l’espace m’avait alors frappé. Sur une scène immense, Crazy Horse se tient comme s’ils jouaient dans un club minuscule.

Neil Young compose en conduisant, est-ce que vous avez un souvenir d’écouter Neil Young en voiture ?

Non. D’une part parce que je suis essentiellement cycliste et d’autre part parce que j’écoute de la musique classique lorsque je conduis.

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